Le déplacement des coûts environnementaux du Nord vers le Sud.
L’exploitation croissante et brutale des ressources naturelles que notre modèle économique provoque génère non seulement de nombreux problèmes environnementaux mais également de nombreux problèmes sociaux. Lors que l’on observe les flux de matières premières, on constate que celui-ci se fait des pays pauvres vers les pays riches: le pétrole, le charbon, les minerais, l’alimentation…
Un commerce écologique inégal existe.
Les communautés se défendent, et souvent des femmes sont à l’avant poste de ces luttes. Il existe d’innombrables expériences de résistance populaire et indigène contre la progression des activités extractives des entreprises multinationales.
La défense des mangroves; la défense des droits territoriaux face aux entreprises minières; la résistance aux multinationales pétrolières…
Ce sont toutes des luttes pour la justice environnementale.
Des gens protestent parce qu’il en va de leur vie.
Par exemple, les plantations de pin, en Équateur, destinées à capturer le dioxyde de carbone européen, ne peuvent pas se manger, les populations ne peuvent ni y cultiver ni y élever du bétail.
Ou encore face à la pêche industrielle; devant la construction de gazoducs; devant la construction du barrage dans la rivière Narmada en Inde qui inondera les terres fertiles…
Dans un conflit environnemental, les enjeux sont nombreux et variés : écologiques, culturels, de subsistance des populations, économiques.
Ce sont des enjeux qui s’expriment à des niveaux distincts.