Il a exproprié 492 000€ aux banques, qu’il a reversé dans les mouvements sociaux et l’édition des publications de Crisi? et Podem!, deux journaux gratuits distribués respectivement à 200 000 et 350 000 exemplaires. Dans le premier le collectif Crisi faisait l’état des lieux de cette crise systémique qui deux jours plus tard commençait (avec l’épisode Lehman Brother). Le second, se voulait être le journal des possibles.
Juste après sa sortie, alors que la conférence de presse se terminait à l’université de Barcelone, Enric fut arrêté et emprisonné un peu plus de deux mois.
Le dispositif policier auquel il a eu droit était digne de ceux qu’on réserve au grand banditisme…
L’opinion publique n’a pour autant pas mordu à l’hameçon: cet homme présenté comme un escroc par la presse dominante, n’en était pas un, loin s’en faut. En 2 mois, on a collecté 50 000€ pour payer sa remise en liberté et depuis, vous connaissez la suite, la Coopérative Intégrale Catalane est née, les projets sont de plus en plus ambitieux et répondent de plus en plus aux nécessités des unEs et des autres. L’alternative grandit jusqu’à se faire connaître outre Pyrénées.
L’EcoRéseau du Roannais fut la première tentative (nous ignorons si elle a repris ou périclité), puis le lien entre nos régions s’est crée, et en Bretagne deux EcoRéseaux existent dans le Pays Nantais et le Pays de Questembert.
Aujourd’hui, Enric est menacé par la justice espagnole : La fiscalité et 14 des banques qu’il a exproprié réclament à son encontre 8 ans de prison. Enric résiste et désobéit car ses droits fondamentaux ne sont en rien respectés.
Fort de liens avec d’autres groupes révolutionnaires, l’activiste Catalan a entrepris de faire de ce temps fort de la lutte anticapitaliste, une tribune pour la Révolution Intégrale . Il fait écho à l’appel du Sous Commandant Insurgé Marcos « El tiempo del Si » (« le temps du oui ») et s’adresse aux camarades de la ZAD pour internationaliser le mouvement.
L’EcoRéseau est un outil pour la Révolution Intégrale. Nous voulons un changement que nous opérons depuis la base et sur un mode autogéré. En unissant nos forces, partageant nos expériences, et nous concentrant sur ce qui nous unis les unEs aux autres, plutôt que sur ce qui nous sépare, nous sommes en capacité de l’opérer ici et maintenant.
Nous devons user de nos propres moyens pour faire circuler ces informations. Nous comptons sur vous touTEs!