Le parti des urbains de classe moyenne plus proche du « peuple »?
Suite à Cohn-Bendit le libéral, et à d’autres verts patentés, Monsieur Hulot estime que l’écologie n’est pas une affaire de partis, que nous sommes tous écolos, mais oui même les passionnés d’Ushuaïa ! Dominique Voynet, déclarait bien que « McDonald’s est légitime pour parler environnement à ses clients » alors qu’elle était ministre .
Nouvelle opération de marketing politique : le produit « Monsieur Hulot »
La popularité d’Hulot est vue par un conseiller régional EELV comme « un facteur positif pour négocier un groupe parlementaire avec les socialistes. »
Fichtre ! En voilà un objectif politique !
Alors même que des taux records d’abstention laissent entendre que le système même de la « démocratie » représentative est rejeté, qu’on presse les tunisiens à aller élire des « représentants » tandis que les groupements politiques tunisiens réclamant une démocratie directe se multiplient, les verts, en grands stratèges de la politique, se disent qu’ avec Hulot, ils vont pouvoir s’adresser à un nouvel électorat, acquérir de nouvelles parts de marché.
La belle affaire! une communication à 360° visant la ménagère « responsable des achats » au moment où le Japon et la planète entière sont sous le feu nucléaire !
Les Verts Europe Écologie sont une machine électorale à la conquête des places douillettes que les oligarques leurs réservent.
La politique-marketing, nouvelle politique spectacle.
Nous ne sommes pas dupes de l’exploitation médiatique de l’écologie, des guerres de pouvoir interne, de la compromission et de la soumission de l’écologie politique à des accords avec le PS et les grands groupes du CAC 40.
La destruction et l’exploitation exponentielle des travailleurs et des ressources est au cœur du système marchand dont la démocratie représentative est l’instrument. La concentration des richesses vient de la même politique que celle qui concentre le pouvoir entre les mains de quelques uns.
Il n’y a pas d’adaptation écologique du capitalisme ou du socialisme de marché, pas plus que d’adaptation « socialiste » de ceux-ci.
La seule voie de survie possible est celle d’un changement radical du système politique : une prise en main des décisions politiques , économiques et énergétiques par nous-mêmes, le Peuple réuni en conseils régionaux en une forme réelle de démocratie, une démocratie directe.
Laissons là la politique de EDF , l’Oréal et TF1, la politique du marketing avec ses produits vert, rose, rouge, bleu et bleu marine ou même blanc…
Décolonisons notre imaginaire de cette démocratie fast-food, entamons rapidement une transition vers un système dans lequel nous prendrons les décisions qui s’imposent avec une urgence toujours croissante pour l ‘avenir même du vivant.