L’union européenne doit définitivement réduire les normes de radioactivité des produits alimentaires importés japonais .
Ces normes fixées par la Commission européenne, en 1987, année de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, sont très élevées et laisseraient entrer en UE des aliments jugés contaminés au Japon même!
Les normes de contamination japonaises étant beaucoup plus basses que les nôtres.
Les normes européennes sont de 1.000 Bq/l en césium pour les liquides et produits laitiers alors que les seuils japonais sont limités à 200 Bq/l.
Les normes en Europe de contamination à l’iode sont également de 500 Bq/l contre 300 Bq/l au Japon.
Trois types de normes concernent les denrées alimentaires, les enfants et le bétail.
Elles vont de plus de 500 Becquerels (Bq) par kilos ou litres pour l’iode à 1.000 Bq pour le césium.
De récentes analyses démontrent qu’un enfant consommant du lait dépasse très facilement la dose maximum admissible autorisée fixée à 1 milli-sivert (msv) par an ! Or, le césium 134, 137 et l’iode 131 sont des contaminations qui s’ajoutent à la radioactivité naturelle et occasionnent des cancers.
Il a été voté par le Parlement européen en février dernier que la Commission propose de nouvelles évaluations sanitaires pour chaque radionucléide et tienne compte de l’expérience morbide de Tchernobyl.
En attendant, les États-Unis et l’Europe, ont décidé de renforcer les contrôles ou de bloquer les importations de produits alimentaires japonais. En Europe, la France a demandé à la Commission européenne d’imposer un « contrôle systématique » sur les importations de produits frais japonais aux frontières. « … les flux de ces marchandises en provenance du Japon (fruits, légumes, algues) sont interrompus, pour le moment », indique sur son site l’Autorité de sûreté nucléaire.
A suivre…